9:30 μ.μ. Οι εκλεγμένοι αξιωματούχοι απαιτούν αναβολή της ψηφοφορίας για τον προϋπολογισμό της Περιφέρειας Γκραντ Εστ
Μετά τη λογοκρισία της κυβέρνησης Barnier, οι Grand Est Ecologists ζήτησαν από τον πρόεδρο (DVD) του Περιφερειακού Συμβουλίου Franck Leroy αναβολή της ψηφοφορίας για τον προϋπολογισμό από την περιφερειακή συνέλευση. Οι πρόεδροι αυτής της ομάδας, που αποτελείται από 13 περιφερειακούς συμβούλους, πιστεύουν ότι ο αρχικός προϋπολογισμός της περιοχής για το 2025 «παρουσιάζει έναν ορισμένο αριθμό ανακριβειών που εξαρτώνται από την εθνική δημοσιονομική αβεβαιότητα, οι οποίες επιδεινώνονται περαιτέρω από την παραίτηση της κυβέρνησης του Michel Barnier.21:25
Μετά τον Μπαρνιέ, ποιος θα μπει στο Ματινιόν;
Lecornu, Baroin, Bayrou… Ήδη κυκλοφορούν αρκετά ονόματα για να αναλάβουν τον πρωθυπουργό, που αποκήρυξε η Εθνοσυνέλευση. Σύμφωνα με τις πληροφορίες μας, ο Εμανουέλ Μακρόν «θέλει να προχωρήσει γρήγορα» και τρέφει ακόμη και την ελπίδα για μια υποψηφιότητα πριν από τις τελετές επαναλειτουργίας της Παναγίας των Παρισίων, δηλαδή αυτό το Σαββατοκύριακο. Εξηγήσεις.
21:21
Η λογοκρισία «αναμφίβολα θα αφήσει ίχνη», κρίνει το αφεντικό της Medef
«Αυτή η λογοκρισία αναμφίβολα θα αφήσει το στίγμα της. Πρέπει να είναι όσο πιο ρηχά γίνεται», αντιδρά στο Γαλλικό Πρακτορείο ο Πάτρικ Μάρτιν, πρόεδρος της Medef. «Η Γαλλία και οι επιχειρήσεις της πρέπει να ανακτήσουν πολύ γρήγορα τη σταθερότητα και την προβολή με μια κυβέρνηση που θα πρέπει να δημιουργήσει εμπιστοσύνη και να χαράξει μια αξιόπιστη οικονομική τροχιά», πρόσθεσε.
21:16
«Είμαι ενοχλημένος που σε έσυρα σε αυτή την περιπέτεια», εκμυστηρεύεται ο Μπαρνιέ
Κατά την άφιξή του στο Matignon μετά την τελευταία του ομιλία στην Εθνοσυνέλευση, ο Michel Barnier έγινε δεκτός με χειροκροτήματα από μέλη της κυβέρνησης. Και είπε ότι ήταν «ενοχλημένος» που «έσυρε» αυτούς τους υπουργούς «σε αυτή την περιπέτεια». Ο μελλοντικός πρώην πρωθυπουργός εξέφρασε επίσης τη συγκίνησή του διαβάζοντας την ομιλία του. Αφήγημα.
« Le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays », commente Antoine Armand
« Aujourd’hui, dans un acte à l’opposé du patriotisme, le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays », déclare le ministre de l'Économie sur X. « C’est un immense honneur d’avoir servi sous l’autorité du Premier ministre Michel Barnier, un homme de dialogue et de compromis. Un homme d’État. Merci aux parlementaires responsables qui ont soutenu le Gouvernement et travaillé dans l’intérêt général à un moment crucial », ajoute-t-il.
Olivier Faure veut un « nouveau départ »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure estime que la motion de censure pousse son camp à « créer les conditions d'un nouveau départ, d'une nouvelle méthode, et pas simplement censurer et considérer que le travail est fait ». « La censure n'est pas une fin en soi », analyse l'élu sur le plateau du JT de France 2.
Un Premier ministre du RN « ne tiendrait pas longtemps », juge Bardella
Interrogé au sujet de la piste d'un Premier ministre issu de ses rangs, le président du Rassemblement national Jordan Bardella estime qu'un nom issu de son parti « ne tiendrait pas longtemps » à Matignon. En revanche, « il nous faut un Premier ministre capable d'admettre que nous avons le premier groupe politique à l'Assemblée », insiste-t-il.
Emmanuel Macron s'adressera aux Français jeudi à 20 heures, annonce l'Élysée
D'autres mandats de moins d'un an
Comme Michel Barnier, depuis le début de la Ve République en 1958, cinq autres Premiers ministres sont restés en poste moins d'un an : Bernard Cazeneuve (155 jours), Gabriel Attal (189 jours, sans compter les deux mois où, démissionnaire, son gouvernement a géré les affaires courantes), Edith Cresson (323 jours), Maurice Couve de Murville (345 jours) et Pierre Bérégovoy (361 jours).
Michel Barnier efface le précédent record de brièveté, qui était détenu par Bernard Cazeneuve. Mais contrairement à Michel Barnier, le dernier Premier ministre de François Hollande savait dès sa nomination, à cinq mois de l’élection présidentielle de 2017, que son passage ne durerait pas, François Hollande ayant renoncé à briguer un second mandat. Edith Cresson (1991-1992), qui détenait le record avant Bernard Cazeneuve, Pierre Bérégovoy (1992-1993) et Gabriel Attal (2024), quittèrent quant à eux leur poste après des défaites électorales de leurs camps.
Une première depuis 1962
Seulement deux motions de censure ont été adoptées depuis le début de la Ve République en 1958, sur plus de 130 déposées : celle qui a fait chuter le gouvernement de Michel Barnier ce soir, et la précédente en 1962 à l'encontre du gouvernement de Georges Pompidou.
« La pression sur le président de la République sera de plus en plus forte », avertit Marine Le Pen
« Emmanuel Macron est le grand responsable de la situation actuelle », assure Marine Le Pen sur le plateau de TF1, ajoutant tout de même ne pas demander la démission du président. Cependant, « la pression sur le président de la République sera de plus en plus forte », met-elle en garde.
« Nous allons co-construire un budget acceptable », indique Marine Le Pen
Sur le plateau du JT de TF1, la cheffe de file du Rassemblement national déclare vouloir « laisser travailler » le prochain Premier ministre. « Nous allons co-construire, avec l'ensemble des forces présentes à l'Assemblée nationale, un budget qui soit acceptable pour tous ».
Pécresse déplore « une triste journée pour la France »
« C'est une triste journée pour la France. Michel Barnier avait tenté de remettre le pays sur les rails. Il s'était donné comme objectif de remettre de l'ordre dans les comptes, à nos frontières. Aujourd'hui le RN, dans une alliance contre nature avec la LFI, qui a déja soumis toute la gauche à ses diktats, joue la politique du pire pour le pays et nos compatriotes ! », réagit sur X, la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
LFI demande à Macron de « s'en aller », réagit Panot
« Aujourd'hui, nous avons défendu la démocratie », s'enthousiasme la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, qui conteste les prédictions du « chaos » évoquées par le camp macroniste après la censure du gouvernement. « Le chaos, ce n'est pas nous, c'était Emmanuel Macron depuis sept ans », insiste-t-elle. La France Insoumise « demande maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller », tonne l'élue.
La motion de censure adoptée à 331 voix, le gouvernement Barnier officiellement renversé
Comme attendu, la motion de censure de la gauche est adoptée grâce au soutien du Rassemblement national, qui estimait ses demandes insuffisamment prises en compte dans le budget. « Le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement », rappelle la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Emmanuel Macron de retour à l'Élysée après sa visite en Arabie saoudite
L'accord sur l'assurance chômage tout de même agréé par le gouvernement
L'accord trouvé entre partenaires sociaux sur l'assurance chômage sera agréé par le gouvernement, même censuré, dans le cadre de la gestion des affaires courantes, indique une source proche du gouvernement. L'accord relève notamment de deux ans les bornes d'âge à partir desquelles les chômeurs seniors bénéficient d'une durée d'indemnisation plus longue.
Le résultat du vote sera annoncé à 20h25
Selon une source parlementaire, le résultat des votes sur la motion de censure doit être annoncé dans moins d'un quart d'heure.
La Bourse résiste à la crise politique
A quelques heures du vote d'une motion de censure à l'Assemblée nationale qui devrait faire tomber le gouvernement la Bourse de Paris a fini dans le vert ce soir. Le CAC 40 a pris 0,66% à 7.303,28 points, soit une hausse de 47,86 points. Mardi, il avait grappillé de 0,26%.
Le marché obligataire a fini stable. Le taux d'intérêt des emprunts français sur dix ans a atteint 2,90%, au même niveau que la veille. Son équivalent allemand était à 2,06%.
Des agriculteurs rendront « visite » aux députés qui voteront la censure
Les députés qui voteront en faveur de la censure du gouvernement Barnier recevront « la visite des agriculteurs pour avoir des explications sur leur position », ont annoncé les syndicats de la profession en Bourgogne-Franche-Comté, dans un courrier consulté par l’AFP.Les Jeunes Agriculteurs (JA) et la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) de Bourgogne-Franche-Comté indiquent qu’ils seront « extrêmement vigilants envers les élus qui, par leur vote, empêcheraient la mise en oeuvre de mesures urgentes pour le secteur agricole » prévues dans le budget 2025.
Vote ouvert à l'Assemblée, qui durera jusqu'à 20h20
Michel Barnier témoigne de son « honneur » d'avoir été Premier ministre
« Je ressens comme un honneur d'avoir été le Premier ministre depuis trois mois de tous les Français », indique Michel Barnier à la fin de sa prise de parole. « Au moment où cette mission se terminera, peut-être bientôt, cela restera pour moi un honneur d'avoir servi avec dignité la France et les Français », conclut-il.
« Je n'ai pas peur », assure Michel Barnier
« Je n'ai pas peur. J'ai rarement eu peur dans mon engagement politique », indique le Premier ministre quant à la menace de censure qui pèse contre lui. « Je resterai pleinement mobilisé et prêt à travailler avec toutes les volontés constructives de ce pays » pour monter un budget et « créer un nouvel élan pour la France », ajoute Michel Barnier.
Une censure du gouvernement « aurait de lourdes conséquences », juge Barnier
Censurer le gouvernement « aurait de lourdes conséquences », juge Michel Barnier. Il prédit une « perte de pouvoir d'achat pour les Français », qui « verraient leurs impôts augmenter ». « Des mesures très attendues ne trouveraient pas de financement », ajoute-t-il. Par exemple, « il n'y aura pas de recrutement de nouveaux policiers ou militaires ».
Cela signifierait, aussi, une hausse des taux d'intérêts sur la dette française, qui entraînerait des « décisions d'embauches et d'investissements qui ne seraient pas prises, des investissements qui ne seraient pas payés ». « La compétitivité de notre pays en souffrirait », appuie le Premier ministre.
« Le meilleur compromis possible, il est maintenant temps de le mettre en œuvre », insiste Barnier
Le Premier ministre continue de militer pour « le meilleur compromis possible » et de demander le soutien des députés. « Tout n'est pas parfait dans ce budget », admet-il, reconnaissant les « inquiétudes de beaucoup de territoires ». Mais « cette motion de censure rendra tout plus grave et plus difficile », répète-t-il.
La « réalité » économique ne « disparaîtra pas par l'enchantement des motions de censure », assure Barnier
« La réalité » économique, « j'ai essayé de l'affronter au sein du gouvernement en présentant des textes financiers difficiles », assure le Premier ministre Michel Barnier. « C'est pas par plaisir que j'ai présenté des mesures difficiles. Cette réalité reste là, elle ne disparaîtra pas par l'enchantement des motions de censure », ajoute-t-il.
Un « moment de vérité » pour Barnier, qui dit avoir fait preuve « d'écoute, de respect et de dialogue »
Après une arrivée sous les applaudissements de son camp, le Premier ministre se dit « très touché » par l'attitude et l'accueil des élus macronistes et témoigne en être « rendu à un moment de vérité et de responsabilité ». Il assure avoir fait preuve « d'écoute, de respect, de dialogue » lors de la conception de son projet de loi sur le budget.
Attal dénonce un « camp du désordre » dont il faut « s'affranchir »
Associant le Rassemblement national à La France Insoumise, Gabriel Attal dénonce un « camp du désordre » qui veut « affaiblir la France » et « tout piétiner, tout taxer, tout gâcher ». « Affranchissez-vous », dit-il en appelant d'autres députés de gauche ou indépendants à voter à ses côtés.
« Vous faites mal au pays », insiste Gabriel Attal
« Pour vous faire du bien, vous faites mal au pays et mal aux Français », déclare Gabriel Attal en direction des élus favorables à la motion de censure. « Mesdames messieurs lepenistes : assumez votre décision, assumez le désordre, assumez l’alliance avec LFI, assumez l’instabilité, assumez l’affaiblissement de la France, assumez l’irresponsabilité », a ajouté le président du groupe Ensemble, taclant des députés fermés aux compromis car « fascinés par les régimes dictatoriaux » selon lui.
Gabriel Attal tacle une motion qui ne ferait « que des perdants » et une « erreur devant l'Histoire »
L'ex-Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République fustige l'alliance entre « l'extrême gauche et l'extrême droite » qui votera la motion de censure, deux camps qui selon lui n'ont pas « l'antidote » pour une « politique française » qui est « malade ». « L’adoption de cette motion de censure ne ferait que des perdants : au premier rang d’entre eux les plus modestes, les travailleurs. Mais cela le RN s’en moque, malgré des années d’efforts pour faire croire que vous êtes responsables, capables de gouverner », a-t-il insisté, dénonçant « une erreur devant l'Histoire ».
Pour Ciotti, le budget présenté par Barnier est un budget « socialiste »
« Hier soir, Monsieur le Premier ministre, vous avez dit que ce n'était pas un vote pour ou contre Michel Barnier, mais un vote sur un texte. C'est un vote, hélas, sur un mauvais budget, un budget socialiste même », a affirmé Eric Ciotti lors de sa prise de parole au nom du groupe de l'Union des droites républicaines (UDR).
« Le chaos est déjà là », taclent les communistes
« Le chaos est déjà là, monsieur le Premier ministre », assure le député communiste Nicolas Sansu, lui aussi favorable à la motion de censure. « Le chaos, c'est le refus d'entendre le peuple, et les organisations syndicales qui se sont levées contre l'ignoble allongement du départ à la retraite. Ce sont ces brancards dans les urgences hospitalières, des prises dégradées qui mettent des vies en péril. Le chaos ce sont ces classes qui ferment dans les villages comme dans les quartiers, où l'abandon n'est plus un sentiment, mais une réalité. Le chaos, c'est l'abandon de nos compatriotes des territoires dits d'Outre-mer, victimes du manque d'infrastructures, des service public, de l'empoisonnement au chlordécone et des essais nucléaires. »
Le groupe Liot ne votera pas la motion de censure
« Le groupe Liot ne votera pas, à la quasi-unanimité, la motion de censure », déclare le député Charles de Courson. « Voter la motion, c'est, paradoxalement, redonner la main au président de la République, qui a été à l'origine du chaos politique qui s'est installé avec la dissolution », juge le groupe, qui appelle à un « large rassemblement de l'arc républicain » afin d'éviter « les risques liés à des solutions extrêmes ».
« La censure n'est pas une fatalité », déclare le chef du groupe Horizons
Appelant à la « responsabilité » des députés, Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée, estime qu'il « est encore temps » et que « la censure n'est pas une fatalité ». « Inspirons-nous de modèles plus vertueux que la censure pavlovienne qui ne propose pas d'alternative », appelle l'élu qui dénonce « l'alliance de circonstance fallacieuse et malheureuse » entre le RN et le NFP.
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