Donald Trump a confirmé dimanche 21 septembre que des géants de la technologies et des médias feraient partie du consortium qui reprendra TikTok, dans le cadre de l’acquisition des opérations américaines de la plateforme. Parmi eux, Larry Ellison, fondateur d’Oracle, Michael Dell, patron de Dell Technologies, ou encore Rupert Murdoch et son fils Lachlan à la tête de Fox Corp, selon CNN. Cette acquisition des opérations américaines par des investisseurs américains est une condition sine qua none afin que le réseau social puisse continuer de fonctionner sur le territoire américain.

Dans ce groupe, l’entrée de la famille Murdoch et de Fox Corp marque un tournant. Jusqu’ici, Donald Trump ne parlait alors que d'un groupe composé des patrons d’Oracle, ou encore de Silver Lake. L’arrivée des Murdoch montre la volonté du patron de Fox de renforcer sa présence sur les réseaux sociaux, quand la télévision, elle, peine à retrouver son souffle.

  • TikTok devra passer sous pavillon américain pour continuer à opérer aux États-Unis.
    tiktok
    TikTok : qui sont les milliardaires prêts à piloter la filiale américaine ?
  • Pfizer s'apprête à acquérir Metsera, biotech spécialisée dans les traitements anti-obésité.
    Pfizer
    Pfizer vise Metsera et ses traitements anti-obésité pour plus de 7 milliards de dollars                             
  • Un consortium sous surveillance

    Sur ce nouveau consortium, la Maison-Blanche souhaite un contrôle presque total. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué samedi à Fox News que TikTok compterait sept membres au conseil d'administration, dont six seront américains. La porte-parole a également expliqué que les données et la confidentialité de l'application aux États-Unis seraient dirigées par Oracle et que la société serait l'un des investisseurs américains. La société a d’ailleurs commencé à héberger les données américaines de TikTok depuis 2020.

    Selon Donald Trump, l’accord avec la Chine est proche, et le président espère parvenir à le conclure vendredi 26 septembre. Cependant, il reste encore des zones à éclaircir, notamment sur le fait que le gouvernement américain chercherait à percevoir une commission pour son rôle d’intermédiaire, à hauteur de plusieurs milliards de dollars, selon le Wall Street Journal.