Le Parisien :Miss France 2018 : pas dégonflées les filles !

Les trente candidates à Miss France séjournent depuis dimanche soir en Californie. Six d'entre elles ont inauguré à l'aube, lundi, la première des activités proposées : un vol en montgolfière.
À peine descendues d'avion après douze heures de vol, six des trente candidates à la couronne Miss France, qui font cette année leurs classes en Californie — d'abord à Palm Springs puis à Los Angeles —, se sont levées à l'aube lundi pour remonter au ciel.


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Champagne, Corse, Ile-de-France, Languedoc-Rousssillon et ces deux excellentes copines que sont déjà Pas-de-Calais et Picardie ont sauté du lit à 4 heures du matin pour une séance de HMC comme on dit en langage Miss : habillage, maquillage, coiffure. De toutes les activités proposées, celle-ci est à temps plein. C'est ainsi qu'à l'aube orangée de la petite ville de La Quinta où les belles, leur staff et une poignée de journalistes, soit près de 80 personnes, séjournent dans un hôtel conçu comme un village, les six jeunes femmes, en rose et blanc, un petit foulard autour du cou, avaient pour premier rendez-vous un baptême de l'air en montgolfière.


 - Miss Nord-Pas-de-Calais MaëvaCoucke et Miss Picardie PaoulinaPrylutska. (PHOTO/LAURENT VU/SIPA)
Cela s'est passé sur le site de l'aérodrome, à quarante kilomètres de leur base. Aux Etats-Unis, on appelle l'exercice «Fantasy Balloon Flight». Qu'importe s'il faisait frisquet : le sextuor ne s'est pas dégonflé. D'abord parce que ce serait très mal vu, pour ne pas dire aussi disqualifiant que de récolter une trop mauvaise note au test de culture générale qui aura lieu jeudi ; ensuite parce qu'elles aspirent toutes à dominer la situation. Autant s'entraîner sans attendre.
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Garder la tête froide

Cette 88e édition a donc débuté par une image charmante : six oiselles dans leur nacelle comme un nid d'osier. «On ne s'imagine pas qu'on va être dedans», commentait un peu plus tôt l'élue d'Ile-de-France, Lison Di Martino, originaire de Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne). Lison est facétieuse : ça se voit rien qu'à sa façon de virevolter dans les selfies. Elle est sportive aussi. Dans la fratrie de cinq enfants dont elle est «la petite dernière», tout le monde pratique la natation. Son père est machiniste à la RATP. Sa maman infirmière «et pompier volontaire», ajoute non sans fierté la ravissante brunette. Bref, ce sont des gens qui maîtrisent l'eau et le feu. Pour garder la tête froide dans un concours de beauté, c'est un atout.
Voici l'heure d'enjamber l'osier. Les filles sont heureusement en pantalon. Des flammes surgissent sous la toile. «Si ça se passe mal, on appellera ma mère», s'amuse Lison. Nous ne nous déballonnons pas non plus. De notre nacelle, le crâne chauffé et les pieds au frais, un oeil sur le ballon des Miss, nous survolons les haras de polo, le lieu accueille un championnat réputé, des plantations arboricoles et des lotissements de luxe avec piscines et pick-up. Le tout rangé au cordeau. Cet alignement a séduit Corse et Languedoc-Rousillon. «C'est comme dans les séries américaines», constate l'une d'elles. Toutes avouent d'une même voix avoir adoré l'expérience. Elles ne mentent pas et ça se voit. Les revoilà les pieds dans la poussière d'un sable gris et fin un peu salissant. Tout est symbole dans la préparation Miss France. Car comment ne pas voir dans ce détail ce qui s'apparentera pour 29 d'entre les Miss à un retour sur terre.

aturellement vôtre

«On remarquera le sourire très naturel», avait plaisanté Jean-Pierre Foucault la semaine dernière, non sans une pointe appuyée de malice, lors de la conférence de presse Miss France à TF 1 et de l'intervention en duplex de Las Vegas d'Alicia Aylies, Miss France 2017. Cette dernière venait d'assortir son petit discours d'un sourire un peu trop figé. C'est chaque année tout le problème des candidates à l'élection du concours de beauté.
En terre américaine, cette inquiétude ne fait pas exception. Dépêchée sur place, l'équipe de «50' Inside», sur TF 1, avertissait dès lundi matin dans le bus les six Miss en route pour l'activité montgolfière. «Ce qu'on veut, c'est que vous soyez naturelles. Que vous ne regardiez pas la caméra. Que vous fassiez comme si nous n'étions pas là.» Approbation de principe des candidates tournées ensuite fébrilement vers leur accompagnante. «Mais il faut regarder où, en haut, en bas, sur les côtés ? Faut-il fixer des points ?» demandait Corse. Languedoc-Roussillon restait zen. «Ce sont des choses qu'il nous faut apprendre. Ce voyage, il est aussi fait pour ça.»
Le Parisien
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