Le Parisien : Black Friday : un vendredi à prix mini !

Organisée vendredi, cette journée de prix cassés, à un mois de Noël, rencontre de plus en plus de succès auprès des consommateurs français.

C'est la grande chasse aux trésors. Une course de vingt-quatre heures pour rafler les bonnes affaires, les remises pouvant atteindre 70 %. Venu des Etats-Unis et introduit en France en 2014 par le géant du e-commerce Amazon, le Black Friday, toujours programmé au lendemain de Thanksgiving (NDLR : une fête célébrée aux Etats-Unis le quatrième jeudi de novembre), mobilise consommateurs et commerçants de tout poil, physiques ou digitaux.


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Plutôt centré sur la mode, la beauté et la maison, le Black Friday se prolonge dorénavant jusqu'au Cyber Monday («cyber-lundi», en français), le lundi suivant, qui concerne, lui, tout le secteur informatique, télécoms et jeux vidéo.
Opportunément programmé à un mois de Noël, cet événement commercial s'impose progressivement comme un concurrent des soldes. Sauf qu'ici, la vente à perte est interdite, les remises sont donc consenties par les fournisseurs qui misent sur les volumes importants de vente. L'an dernier, sur la seule journée du vendredi, le chiffre d'affaires français s'est élevé à 170 M€, 260 M€ si l'on considère la totalité de ce long week-end.
Selon une étude réalisée pour le site eBay par Kantar TNS auprès de 2 883 Français de 18 à 64 ans, 31 % des Français ont l'intention de profiter du Black Friday et du Cyber Monday, consacré aux produits électroniques et aux jeux vidéo. Sur l'ensemble du week-end nous apprend l'étude, ces 8 millions de consommateurs déclarés ont prévu de dépenser en moyenne 117,93 €. Soit un chiffre d'affaires total de 944 M€, très loin toutefois des 50 Mds€ dépensés par les Américains en 2016.
«L'année dernière, nous avons enregistré 1,4 million de produits commandés en une journée», rappelle Frédéric Duval, le directeur d'Amazon France, qui espère fêter les deux millions de commandes cette année. Un objectif à portée de clics. «Cette année, précise-t-il, on a doublé le nombre de produits proposés en ventes flash (toutes les cinq minutes), soit 20 000 références de toutes les catégories, avec des ristournes jusqu'à 60 %.» Alors, faut-il foncer sur les jours Black et Cyber ? «Le Black Friday, ça s'anticipe ou ça s'évite», résume Jean-Marc Megnin, directeur général de Shoppermind, observatoire du commerce et des modes de consommation. «L'intérêt de l'achat en ligne, justement, c'est qu'on peut le préparer en amont et éviter ainsi de céder à la pression de la bonne affaire à ne pas rater.»
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Attention aux cyberarnaques

Voici quelques exemples de prix relevés. Un canapé 2 places Daven à 241,79 € chez But, soit une remise de 39 %. A la Fnac, - 120 € sur la console PS4 Pro 1TO avec 5 jeux, vendue 449 €. La maison transportable Playmobil affichée à 29,99 € par Cdiscount au lieu de 53,98 €. Sur Brandalley, les escarpins en cuir rouge Las Lolas sont vendus 66 € au lieu de 229 €. Carrefour propose une machine expresso à capsules Krups à 89,90 € au lieu de 169,90 €. Chez Darty, le casque Bose Quiet Confort 25 coûte 199 € au lieu de 329 €.
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Le gouvernement appelle, par ailleurs, les internautes à la plus grande vigilance lors de ces journées de shopping intense, propices aux cyberarnaques. Le site dédiéwww.cybermalveillance.gouv.fr rappelle quelques conseils de bons sens : se méfier des offres trop généreuses, vérifier la notoriété des sites fréquentés, utiliser un mot de passe différent pour chaque site et ne pas renseigner inconsidérément ses données bancaires.

Conso Pratique

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