Le SNPL, principal syndicat des pilotes, menace d’appeler à la grève pendant les vacances de fin d’année si les négociations avec la direction d’Air France sur sa filiale Hop ! restent bloquées.
Les avions d’Air France et de sa filiale Hop ! vont-ils rester cloués au sol pour les fêtes de fin d’année ? C’est à craindre. Le principal syndicat des pilotes du SNPL vient de voter le principe d’une grève. En cause, les négociations en cours avec la direction d’Air France sur les conditions de travail des pilotes de sa filiale régionale Hop !.
Au cœur de ce bras de fer, des points de blocage sur l’organisation entre les jours travaillés des pilotes et les jours non travaillés. S’y ajoutent des divergences sur le système dit des « nuits courtes », qui autorise la compagnie, grâce à une dérogation, à imposer moins de 10 heures de repos entre le dernier vol de la journée et le premier du jour suivant.
Si Air France est parvenu à signer un accord avec les hôtesses et les stewards, il demeure un statu quo avec les pilotes depuis la fusion, il y a quatre ans, de Brit’Air, Régional et Airlinair au sein d’une nouvelle compagnie régionale, baptisée Hop !
Sur le papier, un accord doit être impérativement signé avant la fin novembre, ce qui semble en l’état improbable. Face à cette situation, la Direction générale de l’aviation a autorisé Air France à imposer un texte unilatéralement si les négociations n’évoluent pas avant le 1er décembre.
Le syndicat, fort de sa représentation au sein de la profession, pourrait dès lors engager un mouvement qui dépasse les limites du groupe Air France pour s’étendre à d’autres compagnies.
A la tête d’Air France, le directeur général Franck Terner compte toujours sur un accord dans la courte période à venir sans écarter le risque de voir éclater un tel mouvement social. « Si nous ne signons pas d’ici au 1er décembre, nous avons l’autorisation de passer les règles d’utilisation des pilotes de manière unilatérale. Je souhaite évidemment que nous arrivions à trouver un accord. Nous avons envoyé à la DGAC le dernier texte soumis à signature. Il n’y a pas beaucoup de points d’écart. Je suis confiant », a-t-il expliqué devant l’association des journalistes de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE).
Pour ne rien arranger, l’ambiance chez Hop ! est loin d’être au beau fixe. La compagnie connaît, aujourd’hui, des difficultés de fonctionnement, avec des retards fréquents et des vols annulés (+ 200 % en 2017). De nombreux pilotes, grâce à un accord antérieur, veulent quitter Hop ! pour rejoindre les rangs d’Air France. Entre 100 et 140 pilotes (sur 850) devraient partir d’ici à 2019, ce qui a pour effet de déstabiliser encore un peu plus la compagnie. « Un accord sur l’étalement des départs est sur la table mais il doit encore être signé », a précisé le directeur général d’air France. Une autre source de tensions ?
Les avions d’Air France et de sa filiale Hop ! vont-ils rester cloués au sol pour les fêtes de fin d’année ? C’est à craindre. Le principal syndicat des pilotes du SNPL vient de voter le principe d’une grève. En cause, les négociations en cours avec la direction d’Air France sur les conditions de travail des pilotes de sa filiale régionale Hop !.
Au cœur de ce bras de fer, des points de blocage sur l’organisation entre les jours travaillés des pilotes et les jours non travaillés. S’y ajoutent des divergences sur le système dit des « nuits courtes », qui autorise la compagnie, grâce à une dérogation, à imposer moins de 10 heures de repos entre le dernier vol de la journée et le premier du jour suivant.
Si Air France est parvenu à signer un accord avec les hôtesses et les stewards, il demeure un statu quo avec les pilotes depuis la fusion, il y a quatre ans, de Brit’Air, Régional et Airlinair au sein d’une nouvelle compagnie régionale, baptisée Hop !
Sur le papier, un accord doit être impérativement signé avant la fin novembre, ce qui semble en l’état improbable. Face à cette situation, la Direction générale de l’aviation a autorisé Air France à imposer un texte unilatéralement si les négociations n’évoluent pas avant le 1er décembre.
Le SNPL ne veut pas d’un texte imposé par Air France
Une hypothèse inacceptable pour le SNPL. « Une grève est extrêmement probable. Il y a un risque de contournement du dialogue social par la direction générale de l’aviation civile (DGAC) qui est illégal selon nous », explique à La Tribune Christophe Tharrot, le président du SNPL.Le syndicat, fort de sa représentation au sein de la profession, pourrait dès lors engager un mouvement qui dépasse les limites du groupe Air France pour s’étendre à d’autres compagnies.
A la tête d’Air France, le directeur général Franck Terner compte toujours sur un accord dans la courte période à venir sans écarter le risque de voir éclater un tel mouvement social. « Si nous ne signons pas d’ici au 1er décembre, nous avons l’autorisation de passer les règles d’utilisation des pilotes de manière unilatérale. Je souhaite évidemment que nous arrivions à trouver un accord. Nous avons envoyé à la DGAC le dernier texte soumis à signature. Il n’y a pas beaucoup de points d’écart. Je suis confiant », a-t-il expliqué devant l’association des journalistes de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE).
Pour ne rien arranger, l’ambiance chez Hop ! est loin d’être au beau fixe. La compagnie connaît, aujourd’hui, des difficultés de fonctionnement, avec des retards fréquents et des vols annulés (+ 200 % en 2017). De nombreux pilotes, grâce à un accord antérieur, veulent quitter Hop ! pour rejoindre les rangs d’Air France. Entre 100 et 140 pilotes (sur 850) devraient partir d’ici à 2019, ce qui a pour effet de déstabiliser encore un peu plus la compagnie. « Un accord sur l’étalement des départs est sur la table mais il doit encore être signé », a précisé le directeur général d’air France. Une autre source de tensions ?
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